La Cour de cassation dans son arrêt rendu le 22 mars dernier vient consacrer l’absence d’échange avec la hiérarchie comme motif de licenciement pour faute grave. Dans cette affaire, il était reproché au salarié de ne pas saluer les membres de son équipe lors de sa prise de poste ni de répondre verbalement à une question posée. La Cour a jugé que « le refus du salarié de tout échange verbal avec sa hiérarchie était établi (…) ce grief rendait impossible le maintien du salarié dans l’entreprise et constituait une faute grave ». Un motif de licenciement plutôt original, d’ordinaire, c’est la question relative à l’abus de la liberté d’expression qui alimente le contentieux du travail.

 

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