Avec d’infimes précautions pour certains, les candidats à l’élection présidentielle abordent tous le sujet de l’impôt sur les sociétés. La pression fiscale qui pèse sur nos entreprises est-elle vraiment un frein au développement du tissu économique local ? Nuit-elle à l’investissement d’une façon générale ? Fait-elle fuir les capitaux étrangers ?

Force est de constater qu’il est délicat de répondre à ces questions. Notamment dans un contexte peu propice aux réformes. Les élections présidentielles engendrent un certain attentisme des chefs d’entreprises. Qu’ils soient politiques ou autres, il est nécessaire de considérer les effets d’annonces tels qu’ils sont. C’est à dire sans substance avérée, du moins pour l’instant.