Le Figaro du 8 juin 2016 a réalisé un article sur les logiciels malveillants attaquant les ordinateurs des entreprises et qui exigent une rançon pour la récupération des données volées. Cette nouvelle forme de cybercriminalité s’appelle le « ransonware » ou « rançongiciel » et augmente a une vitesse exponetielle.

Les principaux secteurs visés sont l’industrie, la banque, l’assurance mais aussi de plus en plus de petites entreprises. Lorsque le logiciel s’introduit dans l’ordinateur, la victime doit se connecter à un site Web, généralement issu du « darkweb », le côté obscur d’internet et une page détaillée apparaît avec les modalités d’achat du logiciel de récupération des données et de paiement de la rançon en bitcoins. Cette monnaie a été créée pour régler les transactions sur le Web. Par ailleurs, les PME sont la cible préférée des hackers car les particuliers n’ont pas la capacité de payer les sommes des rançons et les grandes entreprises ont une sécurité informatique importante et des moyens pour faire face à ce type d’attaque. Enfin, en France, 32 % des victimes seraient prêtes à payer la rançon pour récupérer leurs données.